Tuesday 8 March 2011

Carnaval ou Entrudo








Entrudo est un autre nom qui en portugais veut dire Carnaval, mais aux sonorités plus traditionnelles. Car le Carnaval n’a pas toujours été ce qu’il est aujourd’hui, un défilé avec des chars couverts de fantaisies. Si on visite quelques villes du Portugal, surtout dans le nord, on peut retrouver des traditions qui ont traversé les siècles. Ces fêtes ont en commun le désir de liberté, de transformer le quotidien et le monde autour de soi, même si ce n’est que pendant les trois jours magiques





 On porte les masques pour ne pas être  reconnus pendant qu’on fait les taquineries les plus osées, les hommes s’habillent avec des vêtements de femmes, ou les femmes se déguisent en hommes, on incarne des figures diaboliques pour en emprunter l’énergie, où à la fin de la fête on brûle le Entrudo, une caricature en chiffons qui le représente, pour exorciser le mal et accueillir les nouvelles forces de la nature.












Nous voici dans le village de Podence (région de Trás-os-Montes) où les Caretos (les masqués), personnages endiablés aux masques de cuir, sont particulièrement colorés. Ce sont des personnages « effrayants » à l’énergie formidable, qui vient soi-disant de leurs costumes en laine aux rayures vert , rouge et jaune, agrémentés de clochettes suspendues à leurs vêtements. De façon très bruyante, ils défilent dans les rues, et leur proies se sont les jeunes filles qu’ils attaquent pour les « clocheter », c'est-à-dire les secouer avec un balancement des hanches qui fait sonner très fortement les cloches. Aucune ne leur échappe !






Voici deux liens vers le site des « Caretos de Podence » :

http://caretosdepodence.no.sapo.pt/



http://caretosdepodence.no.sapo.pt/traje.html

















Pendant ces trois jours d’Entrudo, où presque tout est permis, on dit au Portugal “é Carnaval, ninguém leva a mal » qui veut dire c’est le Carnaval, il n’y a aucun mal, on s'adonne à la critique sociale et politique.















A Lazarim, les masques en bois prennent des formes qui elles aussi ont traversé les siècles et qui sont surement millénaires et originaires de rites païens. Elles sont faites par les artisans locaux, et quelques unes sont vendues commes des pièces de collection ou pièces d'art pour les musées.




http://www.youtube.com/watch?v=Kmhz7JLNDws&feature=related











Dans la ville de Guarda se déroule le jugement du coq, qui est toujours considéré coupable de tous les maux de la société et ainsi condamné à mort. Des milliers de visiteurs assistent à la cérémonie nocturne pendant laquelle on écoute les termes de l'accusation, la setence, et l'on brûle un coq de paille comme rituel de rajeunissement.
















Et puis il arrive que l'on rencontre des invités très spéciaux!





(Merci aux auteurs de vidéos publiées sur le Net)

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